Reportage PMA – L’histoire de Laura & Corentin
Publié le 27 mars 2024
Concevoir un bébé en procréation médicalement assistée
L’histoire de Laura & Corentin
– Reportage photographique réalisé de janvier 2022 à avril 2023 –
→ Le témoignage de Laura : « Moi c’est Laura, 34 ans, lui c’est Corentin, 32 ans. Mariés depuis Août 2023. Nous avons débuté un parcours FIV en 2020 et vécu un grand bonheur en 2023. Voici notre histoire.
En 2020, j’ai alors 31 ans et Corentin 29.
On débute les essais bébés mais on ne sait pas qu’on part pour ce long combat qu’est la FIV. Après quelques mois à essayer, je fais des batteries d’examen qui détectent que je suis atteinte du SOPK et que Corentin a une réserve de spermatozoides faible et peu viable. Les RDV s’enchaînent et 9 mois après nos premiers essais, nous validons la FIV ICSI.
La FIV ICSI qu’est-ce que c’est ? Nous ne comprenons que quelques mots de ma gynéco, lors d’un rendez-vous. Une entrevue froide, sans empathie. Un rendez-vous où l’on ne comprend pas tous les termes, mais on retient : piqûres, échographies, rdv, follicules… On sort et je m’effondre. Corentin lui, n’a pas de mot mais sait me réconforter. On se pose pour comprendre ce qu’est la FIV ICSI : un traitement pendant 10 jours d’injections d’hormones ( stimulation ovarienne ) qui est suivi tous les 2 jours par une prise de sang et un rendez-vous au centre PMA pour une échographie de contrôle des follicules. Les 10 jours passés, il y a le recueil des ovocytes et des spermatozoïdes pour féconder les embryons.
Ensuite, si les embryons tiennent, il y a alors le « transfert », l’insémination.
Nous n’arriverons pas seuls à concevoir un enfant, mais la médecine est là pour nous accompagner alors on y croit. On est prêts.
Commence alors un enchaînement de rendez-vous : biologiste, anesthésiste, spermogramme pour Corentin… Il y a de l’attente, des fermetures pour congés, le délai de retour de la commission. Entre l’annonce de cette put*** de FIV et la première FIV, il y aura eu 6 mois d’attente. Et quand on est pas patiente, comment on fait ? Et bien on apprend, on apprend à attendre, même si c’est long, souvent très long.
En novembre 2021 débute notre première FIV. C’est l’inconnu. On avance étape après étape. Je fais venir une infirmière chaque soir, à heure fixe, pour me piquer. Corentin a la phobie de l’aiguille alors je lui épargne cela. Je prends des médicaments midi et soir, reçoit les piqures, le but est d’avoir un maximum de follicules qui maturent pour les faire rencontrer des spermatozoides. Ça prend environ 10 jours pour arriver à une ponction ( l’intervention sous anesthésie générale pour aller chercher les ovocytes). Mais après mon dernier contrôle de follicules, ma gynécologue m’appelle et me dit « Bonjour Mme, nous allons devoir arrêter le traitement. Votre corps ne réagit pas. On stoppe tout et on recommence dans quelques mois. Prenez rdv au centre pour faire le point. Bonne journée. »
Je m’effondre. Corentin est avec moi. On n’en revient pas de cet échange si froid. C’est un échec… 10 jours de traitement pour ça !
Il faut se relever, penser à la prochaine fois. Pour moi c’est difficile. Je me remets en question. Je me demande pourquoi moi, pourquoi nous… mais Corentin est là, il me soutient. Lui est plus fort que moi et il positive, heureusement.
La vie continue. Nous avons notre mariage à préparer, ça occupe la tête et permet de penser autre chose. Il faut avancer…
En février 2022 nous partons pour une FIV1 Bis. On reprend tout : les médicaments, les piqures, les rdv tous les 2 jours, les contrôles…
28 Janvier 2022 / Pharmacie de Leclerc Paridis, Nantes
12 et 13 Février 2022 / Chez Laura & Corentin, Sainte Luce sur Loire
20 Février 2022 / Chez Laura & Corentin, Sainte Luce sur Loire
Le jour de la ponction et du recueil des spermatozoïdes arrive. C’est une journée éprouvante pour moi avec l’anesthésie générale et un réveil vaseux. L’attente pour connaitre les résultats est interminable. Ce jour-là, les résultats ne sont pas exceptionnels, mais c’est mieux que rien… Après tout, il ne faut qu’un follicule pour y arriver !
Sur 7 follicules ponctionnés, seuls 4 sont « en bon état ». Les 4 vont rencontrer les spermatozoïdes pré-sélectionnés par les biologistes pour leur qualité. Ils n’auront plus qu’à créer de beaux embryons. La biologiste doit nous appeler le lendemain, à J+3 et à J+5 pour faire le point sur le développement des embryons.
Le lendemain, je suis au travail sans avoir la tête à ça, lorsqu’on m’appelle et me dit que les 4 follicules ponctionnés la veille n’ont rien donné.
Leur qualité n’est finalement pas bonne. C’est un échec.
20 jours de traitement et de fatigue, de piqures, de contraintes horaires, à jongler entre vie pro et rendez-vous perso… Pour rien !
{ … }
La vie continue et nous partons au ski, même si je ne profite pas de mes vacances comme j’aimerai. A côté, on apprend que des copains vont avoir un enfant. Cette nouvelle est de plus en plus difficile à entendre alors que personne n’y est pour rien, mais c’est plus fort que moi.
Et puis, il y a l’indélicatesse de ceux qui nous demandent : « Et vous c’est pour quand ? » ou » Oh Laura, ça te va bien un enfant dans les bras » . A ce moment-là, je n’ai qu’une envie, c’est leur dire de la fermer ! C’était un choix de ne pas en parler au départ à notre entourage, mais petit à petit, je commence à le dire, et en fait ça fait du bien ! Je n’en parle pas tous les jours, mais parfois je reçois un message, un petit coeur… finalement, ça réconforte.
En mai 2022, je me sens de nouveau prête à attaquer une FIV. Je suis dans un autre état d’esprit et je le sens bien.
Mon centre PMA avait préconisé juin, mais je fais tout pour débuter en mai. Je veux m’écouter.
4 Mai 2022 / Pharmacie de Leclerc Paridis, Nantes
15 Mai 2022 / Chez Laura & Corentin, Sainte Luce sur Loire
On repart alors pour une FIV2 avec une augmentation du traitement hormonal. La fatigue est décuplée mais on ne baisse pas les bras.
16 Mai 2022 / Chez Laura et Corentin, Sainte-Luce sur Loire / Laboratoire de biologie médicale, Thouaré sur Loire
Les allers-retours au centre PMA, les allers-retours au laboratoire sont fatigants, car la vie continue et le travail aussi.
20 Mai 2022 / Clinique Jules Verne, Nantes
Les résultats des échographies sont corrects et j’y crois. Je me sens bien, je sais qu’on va y arriver. Cette fois c’est la bonne.
21 Mai 2022 / Chez Laura et Corentin, Sainte-Luce sur Loire
Le jour de la ponction arrive. 20 follicules sont ponctionnés dont 16 en bon état ! MERCI ! Cette journée est éprouvante, je suis malade suite à l’anesthésie générale puis je fais une hyperstimulation ovarienne. Mais le résultat est là. On y croit. Le lendemain, la biologiste m’appelle pour me dire que 9 ovocytes ont été fécondés.
Des larmes de bonheur me viennent, enfin, même s’il faut rester sur ses gardes.
22 Mai 2022 / Clinique Jules Verne, Nantes
Puis la biologiste m’appelle à J+3, et à J+5. Le résultat est là : 7 beaux embryons ! Des larmes de joie coulent, de nouveau.
Dans le processus classique, un embyron est inséminé à J+5. Mais avec l’hyperstimulation, les embryons sont congelés puis décongelés après un traitement médicamenteux ( encore un ! ) pour bien accueillir l’embryon. Alors pendant ce laps de temps, je prends soin de moi : massage, acupuncture, ostéopathie, je mets toutes les chances de mon côté.
Le 19 Juillet c’est le jour de l’insémination. Tout se passe bien; maintenant il faut attendre. 10 jours passent avant la première prise de sang, celle qui me dira si ça a fonctionné ou non. Je me retiens de faire des tests de grossesse, pour ne pas avoir de faux espoirs. On essaie de continuer à vivre, on part en week end à la mer, avec des apéros sans alcool…
Puis le vendredi 29 juillet arrive, je fais la première prise de sang. La matinée est longue, si longue ! On sort se balader sur notre pause déjeuner, et je vois sur mon téléphone que les résultats sont prêts. Sans même les avoir consulté, je pleure déjà. J’y vais, je clique, et je vois le nombre : 34.6.
« Oh putain, ça veut dire que ça a fonctionné ? Si c’est pas zéro, c’est que c’est bon? »
J’attends l’appel de la clinique qui me dira quelques minutes plus tard, que ma prise de sang est basse et que bien souvent 48h après il n’y a plus rien. Il faut que je refasse une prise de sang dans 2 jours, mais nous sommes vendredi et je dois attendre jusqu’au lundi ! Un horrible week-end démarre.
Lundi 1er Août, je fonce faire la seconde prise de sang. Les résultats sont multipliés par 5, puis le mercredi ils sont multipliés par 6 par rapport au lundi. Ça a marché. Je peux alors me dire que je suis enceinte !
Mes vacances d’été ont une autre saveur, j’en profite pleinement. On garde le secret, mais mon état d’esprit est léger, je me sens bien. Fin août, nous faisons une échographie de datation. Celle-ci permet de voir si le coeur bat. Petit état de stress mais qui s’évapore très vite une fois que l’on voit notre petit bébé au creux de mon ventre. C’est un soulagement pour nous deux. Le terme est prévu pour le 14 Avril 2023.
21 Septembre 2022 / Clinique Jules Verne, Nantes
Nous annonçons ma grossesse à notre entourage. Une scène que j’imaginais depuis longtemps et qui rend la chose encore plus concrète.
On fait l’échographie du 1er trimestre en septembre et on découvre encore plus de détails sur notre petite « myrtille ». Ça a été son surnom pendant 5 mois ( jusqu’à temps de savoir le sexe ). Cette première écho s’est bien passée, alors par la suite on m’inscrit en maternité, et on déclare ma grossesse à la CPAM. Je suis officiellement enceinte.
Début décembre, on organise une gender reveal, cela me tenait à coeur. Pendant tout notre parcours, nous n’avons jamais eu de surprise, tout est calculé à la minute près. J’avais envie d’avoir une surprise moi aussi. C’est donc le parrain de Marceau ( qui ne le savait pas à ce moment là) qui fait l’animation. Deux jours avant, ma gynéco avait écrit le sexe sur un papier que nous avons donné à notre ami. Nous attendons un petit garçon, pour notre plus grand bonheur. Et on arrête de le surnommer « myrtille » !
4 Décembre 2022 / Chez Laura et Corentin, Sainte-Luce sur Loire
Ma grossesse se passe super bien. Je ne suis pas malade, je tiens jusqu’au congé maternité. J’ai eu un suivi mensuel qui me rassure, de par mon parcours FIV. Enceinte de 6 mois, je réussis à voyager en Guadeloupe. Et je ne suis pas chiante ! Corentin en témoignera 🙂
31 Janvier 2023 / Plage de Bois Jolan, Sainte-Anne, Guadeloupe
Le soir du jeudi 6 Avril 2023, je me couche comme d’habitude. Mais nous ne dormirons pas comme d’habitude. Je perds les eaux. Hop branle-bas de combat, on finit la valise, on dépose le chien, c’est l’excitation, mais aussi le calme, les questions, les sourires… Ça y est, il arrive !
La nuit est longue, je souffre beaucoup de « fausses contractions » qui ne me permettent pas d’avoir la péridurale. Je dois attendre jusqu’au vendredi midi, pour qu’elle soit enfin posée et que je sois soulagée. Pendant tout ce temps, on est calmes, pas stressés. On se demande comment il va être, blond brun ou roux. On se dit qu’on va être responsables de ce petit être qui arrive. A midi, je suis ouverte à deux, et à 16h30 je suis à dilatation complète. Le travail est rapide.
L’accouchement est parfait, j’accouche sur le côté comme je l’avais imaginé, tout se fait dans le calme, dans l’accompagnement et sans douleur. L’équipe auxiliaire et l’infirmière sont géniales. Marceau pointe le bout de son nez à 18h12 le 7 Avril 2023.
Me retrouver avec mon bébé sur moi, j’en pleure de joie. Comme dit Corentin, à ce moment-là on oublie tout, les piqures, les traitements, tout est derrière nous. On réalise que notre bébé est enfin là. Ce bébé tant attendu, qui fait notre plus grand bonheur.
7 Avril 2023 / Clinique Jules Verne, Nantes
Laura est une amie depuis 22 ans. Quand elle m’a proposé ce reportage, j’ai accepté naturellement. Le fait que mon quotidien soit photographié ne m’a pas dérangé, je voulais montrer ce qu’est le quotidien d’un couple en PMA. Corentin hésitait un peu pour les photos lors de l’accouchement, mais aujourd’hui il n’a aucun regret, on est trop contents d’avoir ce souvenir. Et ce jour-là, comme sur tous les rendez-vous importants, Laura a su être discrète et nous sommes restés dans notre bulle tous les trois. Je la remercie pour cela.
A travers ce projet, je veux donner espoir à toutes les personnes qui se battent. Il ne faut pas baisser les bras, jamais. On a parfois le moral en berne, mais il faut se relever car à un moment le bonheur va arriver. C’est notre cas, notre bébé tant attendu nous comble de joie depuis plus d’un an, et je suis heureuse d’en témoigner. »
28 Avril 2023 / Chez Laura & Corentin, Sainte Luce sur Loire
→ Le Témoignage de Corentin : » Nous avons fêté les 1 an de notre fils il y a une semaine au moment d’écrire ces lignes. Pourtant cela n’a pas été une sinécure. Nous sommes en Février 2021 et après plusieurs tentatives infructueuses de concevoir un bébé naturellement, la gynécologue de Laura lui a suggéré d’envisager la PMA. Je connaissais la signification de ces 3 lettres mais pas ce que cela représentait concrètement.
Première entrée en matière me concernant : je rentre du travail un soir et Laura, toute penaude et quasi certaine de ma réponse m’annonce du bout des lèvres « Il va falloir que tu fasses un spermogramme… » Je lui réponds sans aucune hésitation « OK je fais ça quand ? ». Elle était étonnée que, premièrement j’accepte, deuxièmement aussi rapidement sans poser plus de questions. J’avais déjà en tête les multiples prises de sang à jeun aux aurores et les échographies que Laura avait traversé avant que mes missions à moi ne commencent.
C’était parti ! La machine était lancée.
A ce moment on était un peu naïfs sur la suite des évènements et l’ascenseur émotionnel dans lequel on venait de monter.
De manière générale l’intégralité de ce parcours PMA n’est pas vécue de la même manière pour l’homme et pour la femme. De mon côté, j’étais moins impatient d’avoir un enfant et devenir papa et j’avais un plus grand recul (qui me sera bénéfique pour la suite) sur la situation. Première injustice de l’histoire, l’homme n’a pas cette fameuse horloge biologique qui tourne et nous presse (nous oppresse, vous oppressent vous mesdames). La femme quant à elle a une date butoir qu’il est important de ne pas rater pour concevoir un enfant, naturellement ou non d’ailleurs. De plus ce que l’homme doit faire et traverser médicalement est bien dérisoire au regard de ce que doit subir la femme. En effet, sur ces 2 ans de parcours j’ai réalisé en tout et pour tout : 3 spermogrammes (j’aurai pu n’en faire que 2 mais quand on aime…), 1 prise de sang (pendant laquelle je suis tombé dans les pommes !) et une échographie des testicules (ai-je besoin de détailler ? ).
Laura avait cette volonté de devenir maman. Elle ressentait de plus en plus la pression sociale de quelques personnes de la famille qui lui sortaient régulièrement : « Et toi, c’est pour quand ? ». Si on nous avait donné 1€ à chaque fois que l’on nous a sorti cette phrase, les études de notre fils seraient déjà payées ! En revanche nos proches, les vrais amis et nos parents ont toujours eu ce respect ou cette pudeur de ne jamais poser cette question ô combien pesante. Et je les remercie pour ça. Ajoutez à cela les rendez-vous de contrôle chez le gynéco tous les 2 jours, les prises de sang à jeun tous les 2 jours, les ponctions, les anesthésies et les hospitalisations qui vont avec, les résultats pas toujours très bons… Et nous obtenons deux courbes émotionnelles ( celle de Laura et la mienne ) qui ne se croiseront presque jamais durant ces deux années de parcours. En réalité elles se sont croisées une fois : le jour des résultats positifs de la prise de sang 🙂
Mon rôle de futur papa est assez limité mais hyper simple : être présent coûte que coûte ! Jouer le rôle de punching-ball pas toujours justifié, d’épaule solide pour se reposer parfois, de bras pour les câlins de réconfort souvent. Cette épreuve, ce combat ou ce parcours appelez-le comme vous voulez, aura duré 2 ans et étonnamment je n’en garde pas un mauvais souvenir. Au contraire il aura permis de solidifier notre relation, de se soutenir mutuellement et se prouver l’amour réciproque que l’on a l’un envers l’autre.
C’est facile à dire après coup mais on oublie vite, en tout cas j’ai vite oublié cette période. C’est surtout lié au fait que la grossesse de Laura se soit super bien passée. Pas de nausée, pas de maladie, pas d’envie de femme enceinte, pas chiante pour un sous ! Je lui disais même souvent qu’elle était « moins chiante enceinte que pas enceinte » 😉 On profite bien plus qu’on ne l’aurait pensé : vacances dans les landes, voyage en Guadeloupe, préparation de notre mariage, travaux dans la maison, EVG et EVJF des copains. Clin d’œil à celles et ceux qui nous ont dit ou se sont entendus dire « Profitez car après vous ne pourrez plus faire tout ça… » Foutaises ! Et SPOILER : je n’ai jamais fait autant la fête que depuis que je suis papa. Alors oui, on a toute notre famille et nos amis à côté, on a la chance d’être extrêmement bien entourés mais on s’était toujours promis que cet enfant ne serait pas un obstacle à notre vie sociale et nous avons tenu parole. On s’organise pour ça. Cela fait partie de notre équilibre et chacun fait en sorte de le respecter pour le bien de l’autre. Bref 9 mois de grossesse et de « pur kiff » !
Et le 7 avril 2023, le petit rayon de soleil pointe le bout de son nez. Il a maintenant 1 an passé. Il est potelé, joufflu, souriant, drôle, malicieux, coquin, dormeur, gentil, charmeur. Lui c’est Marceau et on est les plus heureux du monde de le voir chaque matin nous faire des sourires au réveil, de le regarder jouer, de l’entendre rigoler quand on lui fait des chatouilles, de le voir évoluer de jour en jour.
De la PMA à la photographe lors de l’accouchement : si c’était à refaire je ne changerai absolument rien. Cela fait partie de notre histoire. On l’a traversé avec plus ou moins de tumultes, de pleurs, d’humour, de stress, de joie… On l’a fait avec les armes qui étaient les nôtres, notre naïveté, notre spontanéité, notre courage, notre inconscience et on a réussi. Alors à tous ceux qui liront cet article : dites-vous que le jeu en vaut la chandelle, n’abandonnez pas. Il y a toujours une lumière au bout du tunnel !
J’en profite pour remercier l’équipe de la Clinique Jules Verne qui s’est occupée de nous ainsi que Laura – la photographe cette fois – qui a immortalisé ces moments que l’on regarde avec émotion très régulièrement. Au début j’étais contre sa présence à l’accouchement, avoir quelqu’un lors de ce moment si intime ne me disait rien, bien que l’on soit amis de longue date. Et finalement ce sont les meilleurs souvenirs que l’on puisse avoir ! Je le conseille à tous les futurs parents.
Merci à celles et ceux qui ont croisé notre route lors de ce parcours. Merci pour leur bienveillance, leurs conseils et leur soutien. Merci à nos copains et nos familles de nous avoir soutenu de manière inconditionnelle et sans jugement. Merci pour leurs mots ou tout simplement leur écoute quand il le fallait.
Laura, Corentin & Marceau vous remercient !
Au début de ce parcours je ne savais pas ce que signifiait PMA, maintenant je sais que ces 3 lettres signifient Pour Marceau Assurément ♥
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→ Je tiens à remercier Laura et Corentin pour la confiance totale qu’ils m’ont accordé. Pendant plus de 15 mois ils m’ont ouvert les portes de leur intimité, avec l’espoir d’un jour raconter leur belle histoire. Merci pour votre générosité, envers moi et envers toutes les personnes qui découvriront ce récit.
Ce reportage veut donner espoir mais aussi témoigner d’une histoire humaine, celle d’un parcours exceptionnel, dur, exigeant, et qui est pourtant devenu banal dans notre société moderne. C’est un hommage à ce que beaucoup de femmes, hommes et couples traversent. J’admire votre courage; comme j’ai admiré le courage dont Laura & Corentin ont fait preuve tout du long.
Laura, Corentin, Marceau, Forpy, merci pour ce privilège et pour votre précieuse amitié.
Je suis fière du reportage que l’on a réalisé ensemble.
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